Consensus sur la terminologie : La recommandation sur l’usage de l’expression Developmental Language Disorder a été publiée dans Bishop et coll. (2016; 2017). Cette publication explique comment le consensus a été établi. La traduction Trouble développemental du langage a été adoptée à l’unanimité par des représentants francophones du Canada, de la France, de la Belgique et de l’Afrique.
Fréquence : Le TDL touche environ 1 enfant sur 14. Une étude épidémiologique effectuée récemment au Royaume-Uni, l’étude SCALES (Norbury et coll., 2016), a démontré que 7,5 % des enfants ont un TDL, sans cause biomédicale connue (exemples : épilepsie, déficience auditive neurosensorielle, trouble du spectre de l’autisme (TSA), déficience intellectuelle).
Causes : Le TDL a tendance à être héréditaire. Des études portant sur des jumeaux indiquent que le TDL est lié à des facteurs génétiques importants. Cela semble dû à l’effet combiné de plusieurs gènes plutôt qu’à une mutation spécifique (Bishop, 2006). La croyance populaire que le TDL est causé par des parents qui ne parlent pas à leurs enfants n’est pas confirmée par la recherche.
Neurobiologie : Il n’y a aucun signe de lésion cérébrale dans la vaste majorité des cas ; il peut y avoir des différences subtiles dans la taille de certaines régions du cerveau et dans les proportions de matière grise, mais ces données ne sont pas constantes d’un enfant à un autre. Aucun marqueur biologique pour le TDL n’a été identifié à ce jour (Leonard et coll., 2006).
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